Japon, une installation difficile ?
Et voilà, ça fait désormais 18 jours que nous sommes au Japon pour une aventure qui va encore durer 1 année.
1 année pendant laquelle je vais tenter de développer mon activité, sur des SAAS, sur Youtube, sur le blog et... on verra.
Mais pour l'instant, c'est surtout le moment de l'installation.
Une arrivée sous un soleil de plomb
Bon, le Japon en août, c'est un été très chaud et très humide. C'est-à-dire ? Chaud c'est entre 30 et 40 degrés et humide, c'est entre 70 et 80% de taux d'humidité. Autant dire qu'on attend les baisses de température de septembre...
Ce qui n'empêche pas certains japonais de se balader en jean, manches longues, ou costume. Je ne suis clairement pas construit pareil 🙂
Dans la série, la nature est sympa, on a également connu un tremblement de terre et un typhon, histoire de faire connaissance avec l'ensemble des spécialités locales.
Vous trouverez quelques images dans la dernière vidéo Youtube sur la chaine secondaire.
Pourquoi une chaîne secondaire d'ailleurs ?
Long story short, je souhaite faire des vidéos grand public, sur l'histoire de la tech, sur de la vulgarisation et ce sera sur la chaîne principale. Le rythme de sortie y sera peut-être plus lent, le montage plus travaillé. Tandis que la chaine secondaire, ce sera plus sur les coulisses de la tech, le job de CTO, le freelancing etc..., davantage une continuité de ce blog. Ce sera plus personnel sans doute.
Comment s'installer (logement mairie, banque, internet...) ?
Malgré le climat, on est arrivé l'esprit tranquille puisque nous avions un logement en location pour l'année, et meublé. Et ça, ça change la vie.
Évidemment il a fallu quand même s'occuper d'administratif. Et l'administratif au Japon, comme ailleurs, c'est... fun...
J'ai cumulé plus de 8h entre la mairie et la banque pour avoir une carte de résident, une carte d'assuré social, mettre en place mes cotisations, ouvrir un compte. Et j'ai pas fini, sauf que là, je comprends même plus ce qu'on me demande. Mais bon, c'est une autre histoire.
Et un grand, un énorme merci à Google translate parce que l'anglais, ça reste très rare au Japon. Je ne sais pas comment j'aurais fait sans outil de traduction instantanée.
Bonne surprise pour le permis de conduire, on peut le faire traduire en ligne, le délai annoncé est de 2 semaines mais je l'ai eu en une journée. Désormais, je peux louer une voiture sur place.
Ah oui j'oubliais, si vous prévoyez de venir au Japon, prenez une e-sim, ça s'installe en quelques minutes et j'ai désormais un abonnement data pour l'année pour environ 10 euros par mois. Ça bat toutes les pocket wifi du monde. Attention hein, ça ne donne pas un numéro de téléphone mobile local, ça vous donne uniquement internet. Mais c'est déjà très bien.
Et vous savez ce qui est surprenamment plus difficile que prévu ? Faire des courses.
Je savais évidemment que je ne trouverais pas les mêmes produits et que je devrais compter sur Google translate pour traduire les emballages.
Ce que j'avais sous-estimé c'est que, traduire les étiquettes une par une, c'est long.
J'avais pas non plus anticipé que les emballages seraient différent donc, c'est pas juste l'étiquette qui change, il faut se réhabituer au packaging ou à la logique de rangement dans les rayons. J'ai même pas trouvé le riz et le thé au début, alors que, évidemment qu'il y a du riz et du thé au Japon...
Côté prix, je ferai le bilan fin du mois. J'ai l'impression que c'est plus cher de faire ses courses ici qu'en France. Les fruits et légumes, n'en parlons pas, c'est très cher, le fromage français, pareil. Ici par exemple 100g de roquefort pour 10euros
C'est une évidence, mais il faut apprendre à cuisiner avec des ingrédients plus locaux. Mais malgré tout je pense que ça reste plus cher puisque les quantités vendues sont toujours petites. A part le riz, tout se vend en petites quantités. Mais je prends encore mes marques alors on verra, j'attends un peu avant de tirer des conclusions.
Mais peut-être qu'il faut manger à l'extérieur me diriez-vous ? Eh bien, c'est le moment de se balader.
Des balades pleine de surprise
Août, au Japon, il fait chaud. Ca je l'ai déjà dit.
Mais c'est aussi la saison haute pour les Matsuris, les festivals. Il y en a beaucoup et on peut tomber dessus au hasard d'une marche.
Ce qui nous a permis de tomber sur notre premier concert d'Idol dans le parc d'Ueno :
Mais un matsuri ça peut être aussi très intimiste, comme celui de notre quartier "Shin Itabashi", très familial avec des danses traditionnelles
Je ne vais pas mettre toutes les photos ici, ce serait beaucoup trop long, mais on a adoré les magasins d'électronique à Akihabara, le parc d'Ueno, le côté traditionnel d'Asakusa, l'espace de retro gaming d'Odaiba et j'en passe.
Je publie(rais) quelques montages photos sur mon compte instagram.
(attention, c'est un compte non pro, je publie aussi des dessins, donc bon, si vous aimez pas les animes et les comics, passez votre chemin).
Et puisqu'on parlait de nourriture plus haut, on va parler des restos.
Pour les curieux, manger à l'extérieur coûte entre 8 et 35 euros pour 3 personnes. 8 euros, c'est pour manger dans un konbini. Les Konbini ce sont des petites superettes. Il y en a littéralement partout, c'est ouvert sans interruption et c'est largement suffisant pour dépanner un repas correct.
Les restos il y en a des très bien, mais il y a aussi des attrape touristes donc, faut qu'on apprenne à faire le tri.
Mais dans tous les cas, il va falloir apprendre à se faire manger nous-mêmes ;)
What's next ?
Côté boulot, je prends mes marques, je galère avec un clavier japonais acheté sur place. En gros, c'est du Qwerty avec un layout un peu spécial.
Sans surprise, je n'ai pas été très productif pendant ce mois d'août.
C'est déjà bien, et on se revoit donc en septembre 🙂
Bye